A partir de 21 heures, des explosions
et des rafales d'armes automatiques
se font entendre dans la Ville Blanche.
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Cette fois l'affaire tourne mal.
L'opposition des recrues et la fébrilité
ambiante conduisent à un départ de feu
suivi d'une intense fusillade.
5 militaires sont tués et 11 blessés.
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Le bilan de la journée du 23 Mars 1962
se solde par 15 tués et 77 blessés. Les
Gardes Mobiles déplore un tué,
l'adjudant Jeannot MAUFFREY, et 20
blessés dont un décèdera :
le capitaine André DELORT
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"l'enfer a duré près de 2 heures"
écrit un capitaine de Garde
Mobile.
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Les perquisitions sont opérées sur une
grande échelle.
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Le bilan est impressionnant : 7.148
appartements visités, 3.300 personnes
arrétées, 700 armes, 260 grenades, 3kg
d'explosifs saisis.
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Le bouclage de Bab-El-Oued ne signifie
pas l'arrêt du harcèlement des Gardes
Mobiles.
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A l'issue d'une semaine de tensions
extrêmes, Bab-El-Oued, amère, panse
ses plaies
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